Le numérique impacte notre vie au quotidien et également nos emplois. Nous le retrouvons dans tous les secteurs d’activités.
Nous sommes à l’heure où les drones et robots nous permettent de travailler plus vite,
Nous sommes à l’heure où la formation est à distance, synchrone, asynchrone, virtuelle,
Nous sommes à l’heure où le travail est ainsi effectué hors des murs du bureau et fait de nouveau apparaître le travail à domicile….
Les exemples à citer peuvent être variés et nombreux !
De nombreux changements qui nous amènent à se poser des questions : le numérique détruit-il plus d’emplois qu’il n’en crée ? Ou bien doit-on l’entendre comme une transformation inéluctable de nos métiers ?
Transformation ou suppression des métiers ?
Pour Xavier Gendron, le fondateur et CEO de BeWe il faut plutôt parler de transformation des métiers plus que de suppression ! En effet, en France, le contenu d’un emploi sur deux va fortement évoluer dans les années à venir.
Tout comme les révolutions industrielles précédentes qui ont apportées leurs lots de progrès techniques et de changements sociaux, il en sera de même avec la révolution digitale !
Elle permettra de plus en plus aux travailleurs de sortir des tâches rébarbatives pour se consacrer à des tâches plus créatrices de valeur.
L’appropriation des nouvelles technologies dans les entreprises et donc par les Hommes sont les signes d’une Entreprise plus compétitive, génératrice de chiffre d’affaires plus important et créatrice d’emplois.
Envisagions-nous il y a 15 ans de créer des postes de community manager ? Au-delà des nouvelles compétences, ce sont des emplois qui ont vu le jour avec les réseaux sociaux et le développement du web. En 10 ans, ce type de profil a pris une place considérable au sein de chacune des entreprises.
L’apparition de nouvelles compétences
Car louper le coche de cette nouvelle ère semble bien laisser des traces….
L’exemple le plus emblématique est celui de l’entreprise KODAK, inventeur du premier appareil photo grand public. L’entreprise qui atteignait les 140 000 salariés dans les années 1980 a aujourd’hui perdu de son éclat : en 2013, un an après avoir déposé le bilan, Kodak repart avec seulement 8500 salariés.
Le principe de l’inclusion et de la complémentarité entre la technologie et l’Homme est l’une des pierres angulaires de l’efficacité au travail d’aujourd’hui et de demain !
La digitalisation des métiers pose avant tout, à notre sens, la question de l’obsolescence des compétences et « de la capacité à donner de nouvelles qualifications aux actifs concernés pour que cette transition soit effective ». Nous pouvons prendre l’exemple d’une secrétaire qui rédigeait à la machine à écrire et qui a été formée à l’utilisation d’un ordinateur. Nous pouvons également prendre l’exemple d’un charpentier qui réalisait ses croquis à la main et qui aujourd’hui utilise des logiciels de conception assistée par ordinateur pour plus d’efficacité et de rapidité.
Selon Gilbert CETTE, « la réussite de cette transition appelle le développement et la mobilisation de systèmes de formation professionnelle performants et dynamiques et la diminution des nombreux freins à la mobilité professionnelle ».
A l’heure où nous sommes en pleine réforme de la formation professionnelle et de l’apprentissage, thèmes qui seront abordés lors de nos prochains articles, nous vous invitons d’ores et déjà à acquérir (ou conserver !) comme compétences premières, votre agilité et votre adaptabilité !
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