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Qu’est-ce que la RSE ?
La RSE désigne la responsabilité sociétale des entreprises. La Commission Européenne définit le concept comme « l’intégration volontaire par les entreprises de préoccupations sociales et environnementales à leurs activités commerciales et leurs relations avec leurs parties prenantes ». Et « pour s’acquitter pleinement de leur responsabilité sociale, les entreprises doivent avoir engagé, en collaboration étroite avec leurs parties prenantes, un processus destiné à intégrer les préoccupations en matière sociale, environnementale, éthique, de droits de l’Homme et des consommateurs dans leurs activités commerciales et leur stratégie».
Pourquoi mettre en place une RSE dans le cadre des ressources humaines ?
Il est indéniable, que l’implication d’une entreprise dans la préservation de la planète mais aussi dans le bien-être de ses collaborateurs est un facteur d’attractivité des talents mais aussi de motivation et de fidélisation des collaborateurs.
Tout d’abord, il est constaté que les entreprises qui pratiquent la RSE s’engagent généralement davantage sur des enjeux de diversité. Selon le bilan diversité de « la charte diversité » les entreprises s’engageraient plus sur les questions de discriminations et de diversité, soit une hausse de 8 points par rapport à 2012 on passe à 53%.
Par ailleurs, le bilan diversité démontre que l’égalité salariale entre les hommes et les femmes et le premier critère d’attention des entreprises en 2017.
Le laboratoire islandais, pionnier de la parité homme / femme >
Quels sont ses avantages ?
La mise en place d’une RSE présente de nombreux avantages :
– Faire des économies énergétiques : en ayant une démarche responsable on consomme moins d’eau et d’énergie.
– Augmenter sa performance globale. Plusieurs études montrent un lien direct entre les démarches RSE mises en place par les entreprises et leurs performances économiques. Selon France Stratégie, les entités qui intègrent les critères ESG ont augmenté leur performance en moyenne de 13%. Il est également constaté que les entreprises qui pratiquent la diversité détiennent des atouts pour leur permettre de comprendre certains marchés ou se développer à l’international.
– Le sigle international ESG est utilisé par la communauté financière pour désigner les critères Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance (ESG) qui constituent généralement les trois piliers de l’analyse extra-financière. Grâce à ces critères, on peut évaluer l’exercice de la responsabilité des entreprises vis-à-vis de l’environnement et de leurs parties prenantes (salariés, partenaires, sous-traitants et clients).
– Valoriser son image de marque et sa valeur financière : La RSE constitue un réel patrimoine immatériel pour l’entreprise et renforce sa Marque. Selon le Reputation Institute, un cabinet de recherche spécialisé sur la mesure et le management des entreprises et des organisations, l’importance accordée par les Français aux différentes dimensions de la RSE totalise en 2017, 43% de la réputation globale d’une entreprise (40% en 2016). La dimension « engagement citoyen » est considérée comme la deuxième dimension la plus importante pour les Français après les produits et services proposés par les entreprises.
Qui la met en place ?
Certaines grandes entreprises ont mis en place une RSE qui semble porter ses fruits. C’est le cas notamment de BNP Paribas qui a engagé de nombreuses actions:
Par la sensibilisation des salariés notamment par des formations à la lutte contre les discriminations, stéréotypes et préjugés et à la promotion de la diversité et de l’inclusion, qui ont concerné, fin 2016, 73 % des collaborateurs du Groupe dans 36 pays.
Mais aussi, par des actions de sensibilisation : tables rondes, débats, affichage invitant à la réflexion… – sont également menées en écho aux initiatives d’envergure nationale ou internationale, comme la Journée des droits des femmes, la Journée internationale des violences faites aux femmes, la Semaine de la Diversité et de l’Inclusion, Semaine de la Parentalité.
Le groupe MANITOU est une bonne illustration de cette performance. Et il convient de noter que l’implication des PME reste surtout le reflet des valeurs du dirigeant d’entreprise.
Comment la mettre en place ?
Il convient tout d’abord de réaliser un diagnostic de son impact, de ses besoins de ses attentes et des axes d’amélioration à envisager.
L’entreprise a également la possibilité d’établir des diagnostics du type bilan carbone, audit énergétique,
L’agilité de cette démarche va consister à mettre en place une priorisation des enjeux face aux engagements qui impactent son secteur. Un référentiel « Gaïa-Index » permet d’évaluer la performance RSE des PME sur la base de 123 critères. Des cabinets de conseils sont disponibles pour accompagner cette démarche qui n’est pas réservée qu’aux grandes entreprises. Une politique RSE simplifiée peut également être mise en place par les PME qui peuvent bénéficier d’un accompagnement. La Chambre de commerce (CCI) propose des actions d’accompagnement des PME mais également des aides.
Vous n’avez donc plus d’excuses pour ne pas mettre en place une démarche RSE….
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